La nourriture moyen de Paix
" Au bout de deux ans,
Thierry MARX s’est retrouvé casque bleu, au
Liban.
Une situation terrible. Depuis les guerres de Bosnie et du Kosovo, tout
le monde a compris à quelles horreurs psychologiques sont soumis les
« guerriers de la paix », contraints d’assister au pire (notamment aux
massacres de civils) sans pouvoir intervenir. À la fin, au
Liban,
Thierry Marx n’y tint plus et s’engagea comme mercenaire dans le camp chrétien...
Comme la plupart des anciens combattants, il n’aime pas parler de
cette période. Mais il admet qu’elle l’a définitivement transformé en
citoyen du monde. En cuisinier du monde ! « J’ai vécu dans le centre de
Beyrouth en plein bombardement, et là, dans le chaos général, des types
vendaient des
FALAFEL (voir dans la photo à gauche; Falafel dans sandwich avec du pain Pitta). On se
demandait comment ils pouvaient fabriquer ça. Ils avaient soudé sur un
bidon métallique une plaque où ils chauffaient le pain et faisaient
griller leur viande. Eh bien, vous aviez des voitures de toutes les
communautés en guerre les unes contre les autres - les phalanges,
l’armée prosyrienne, Tsahal, les Palestiniens... - qui, pour
s’approvisionner, observaient une trêve tacite. Tout le monde savait que
l’on pouvait se fournir là. Le fait de nourrir les gens est
œcuménique. Pour moi, la cuisine, bien au-delà des recettes, c’est ça
:
le partage, l’offrande de ce que notre patrimoine culinaire nous a
transmis. »
Pour la Fête des Voisins du 01.06.12 le Groupe Partage présentera du PAIN des pays différents (Algérie, Portugal, Pologne, Turquie,Italie, etc.) relatifs aux nationalités de l'immigration à Beaulieu